Du papier, quelques coups de cutter, quelques plis, et l’objet prend forme dans l’espace ; il devient volume.
La lumière modèle, dessine et rend tangibles les objets. Aucun volume n’est vrai, derrière leur apparente tridimensionnalité, ces formes ne sont que vide et tromperie. Par ces pliages et ces fausses perspectives, le papier devient sculpture.
C’est la surface des choses qui m’intéresse, ce qui est montré et, du coup, ce qui est sous-entendu. Comme si une fois l’apparence dévoilée, le reste pouvait être deviné indépendamment de la réalité.
Tout n’est qu’apparence.